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L’Union européenne (UE) et ses États membres occupent la première place mondiale en ce qui concerne l’aide fournie pour la facilitation des échanges. Sur la période de cinq ans comprise entre 2008 et 2012 (derniers chiffres disponibles), l’UE et ses États membres ont déboursé au total plus de 700 millions d’euros pour la facilitation des échanges, ce qui correspond à plus de 50 % de l’aide totale attribuée à la facilitation des échanges sur cette période. Avec 428 millions d’EUR, l’UE a à elle seule apporté 31 % de l’aide totale allouée à la facilitation des échanges. Elle continuera d’apporter cette aide dans le futur, puisqu’elle compte maintenir son niveau actuel d’aide à la facilitation des échanges sur une période de cinq ans qui débutera à la signature de l’Accord sur la facilitation des échanges, soit 400 millions d’euros sur ces cinq ans.
L’UE apportera cette aide dans le cadre de son assistance régulière liée au commerce en faveur des pays en voie de développement. L’UE achève la mise au point de la répartition de son aide au développement pour la période 2014-2020; la période est donc propice à ce que les pays en voie de développement traduisent leurs besoins en matière commerciale, y compris s’agissant de facilitation des échanges, et les intègrent dans leurs plans d’action annuels relatifs à l’aide de l’UE qui sont en cours de discussion avec les délégations de l’Union européenne présentes dans leur pays respectif. Il est possible que, dans certains cas, les agences ou les ministères compétents en matière de facilitation des échanges ne participent pas directement à ces discussions. Il importe donc que les pays qui ont besoin d’une aide à la facilitation des échanges se coordonnent en interne, afin que toutes les parties concernées soient conscientes de la nécessité de faire de la facilitation des échanges une priorité. Les comités nationaux pour la facilitation des échanges pourraient jouer un rôle essentiel dans cette coordination.
Parallèlement, l’UE reconnaît la valeur d’un mécanisme spécifique de facilitation des échanges, et a donc versé une contribution initiale de 9,6 millions d’euros au programme de la Banque mondiale pour l’aide à la facilitation des échanges. Ce mécanisme interviendra à une plus petite échelle afin de fournir un financement initial rapide, d’aider les pays «orphelins de l’aide» et de remédier aux lacunes du soutien en cours ou à venir en matière de facilitation des échanges.